Parlons en ....
Stéphane Bern : Madame Pompili, les éoliennes sont une négation de l’écologie !
Stéphane Bern démontre le non-sens de la course à l’éolien, qui ne fonctionne que « 25 % du temps et nécessite l’aide de centrales à charbon ». Il explique comment l’Allemagne mesure « les conséquences désastreuses de ses propres choix en la matière », alors qu’avec le PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) voulu par Barbara Pompilli, la France s’apprête à passer à 15 000 éoliennes en 2028, contre 8000 en 2019. Matériaux importés de Chine, dalles de béton massives, oiseaux migrateurs qui se prennent dans les pales, biodiversité et paysages ruinés… tout ça pour un « fonctionnement effectif sur seulement 21 % du temps en moyenne. »
L’Eolien est une Énergie Nocive
En quoi est-ce un problème politique ?
… Le sujet des éoliennes est appréhendé selon ce seul point de vue. On n'y intègre aucune considération économique ni environnementale. Regardez Emmanuel Macron. Au fond de lui, je doute fort qu'il soit pro-éoliennes. N'a-t-il pas refusé l'implantation d'un parc éolien au large du Touquet (où son épouse possède une maison de vacances, NDLR) ? Le chef de l'État a aussi prononcé un discours à Pau, au début de l'année dernière, où il a reconnu que les éoliennes sont mal acceptées en France. Deux mois après cette déclaration, le gouvernement annonce une hausse massive du nombre d'éoliennes aussi bien à terre qu'en mer. On est en pleine contradiction ! Notre président a peur d'être incendié par les Verts s'il retire son soutien aux projets éoliens. Les écologistes crient très fort, si on abandonne ces projets ils vont crier encore plus fort ! Mais voilà, ils sont influents, ils peuvent chambouler le paysage politique…
Pourquoi l'éolienne est un objet à très haute valeur politique ?
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Éoliennes à Anzême et Saint-Fiel : la préfecture va trancher entre deux avis contradictoires
Aujourd’hui, alors que les enquêtes publiques et leurs conclusions sont côte à côte sur le bureau de Madame Darpheuille, élus anzêmois et AQVA s’étonnent d’une même voix : pourquoi l’avis est favorable pour le projet d’Anzême alors qu’il a recueilli tant d’opposition ? Et encore plus : pourquoi il diffère de celui rendu à Saint-Fiel (défavorable) alors que les deux projets sont voisins et très semblables (dans le porteur de projet, dans les contraintes, dans les oppositions) ?
Un élément de réponse réside peut-être dans la composition des équipes chargées de ces enquêtes.
… Les deux projets n’étant distants que de trois kilomètres l’un de l’autre, comprendra qui peut. Et surtout la préfète… »
France Bleu Creuse du 1er Février 2021
Stupeur et Incompréhension
Les projets éoliens d’Anzême et de Saint Fiel
Les habitants d’Anzême et de Saint Fiel ont pris connaissance des deux rapports publiés à l’issue des enquêtes publiques effectuées du 21 octobre 2020 au 24 novembre 2020 préalablement au projet d’implantation de 12 éoliennes dans leurs communes. Ils découvrent avec beaucoup d’interrogations que pour un seul et même territoire, un seul et un même projet d’implantation selon la mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) de Nouvelle Aquitaine, les conclusions des deux rapports sont opposées : favorables à Anzême et défavorables à Saint Fiel.
A Anzême, comme à St Fiel, les habitants ont exprimé en très grande majorité (à plus de 90%) leur opposition au projet dans plusieurs centaines de contributions très documentées. Ils ont remis massivement en cause la pertinence du choix énergétique de l’éolien terrestre en Creuse, déploré la perspective d’impacts écologiques sous-estimés voire niés dans les études d’impact et refusent le massacre des sites préservés, de la qualité de la vie et de l’environnement naturel de leurs communes.
Si la transition énergétique est un impératif incontestable, elle ne doit pas être imposée à tant de citoyens, d’associations et d’acteurs locaux qui s’y opposent. Ce sont eux qui vivent sur place et subiront les conséquences négatives des décisions prises.
Aujourd’hui, la Creuse est face à une décision majeure et le choix de l’éolien terrestre, promu par le niveau national, soutenu par des entreprises bénéficiant d'argent public, ne doit en aucun cas être réalisé sans être accepté localement.
La Ministre de la Transition Ecologique, le Conseil de Défense Ecologique, et même le Président de la République ont déclaré à de nombreuses reprises que la question de l’acceptabilité des projets éoliens dans les territoires est cruciale.
Le débat sur l’implantation d’éoliennes à Anzême et St Fiel
est donc loin d’être fini.
Pour lire le rapport c’est ICI