AQVA - Agir pour la Qualité de Vie à Anzême 

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Les Eoliennes ont "cannibalisé" toutes les autres Énergies dites "Vertes". 

Que sont les « énergies vertes ». 

Les énergies renouvelables sont les énergies dérivées de processus naturels. Il existe plusieurs formes d’énergies renouvelables, notamment l’énergie générée par le soleil (photovoltaïque ou thermique), le vent (éolienne), l’eau des rivières et des océans (hydraulique, marémotrice…), la biomasse, qu’elle soit solide (bois et déchets d’origine biologique), liquide (biocarburants) ou gazeuse (biogaz) ainsi que la chaleur de la terre (géothermie).


LE BOIS

Pour alléger les tensions sur le réseau électrique en hiver, le SER (Syndicat des énergies renouvelables) plébiscite l’utilisation du chauffage au bois. Ce moyen de production de chaleur coûte 13 cts/kWh de moins que l’électricité, et 4 cts/kWh de moins que le fioul.

Le coût de cette énergie ressort comme un argument fondamental pour les consommateurs.

Autre avantage de ce moyen de chauffage avancé par le SER, le rendement énergétique des appareils a augmenté de 30 % en 10 ans. Il dépasse aujourd’hui 70 % contre 40 % pour un foyer ouvert. Les innovations ont aussi permis de réduire drastiquement les émissions de monoxyde de carbone et de particules fines. Pour preuve, le SER explique que la consommation de bois n’a pas augmenté alors que le nombre d’installations de chauffage au bois a augmenté d’un demi-million en trois ans.

En France, 8 millions d’habitations sont équipées de chauffage au bois. La consommation de bûches représente 50 millions de stères par an et un million de tonnes de granulés.

La filière chauffage au bois génère 20  000 emplois, dont 8  500 pour les parties production et distribution de combustible.


Barrage de Champsanglard

Barrage de Champsanglard

HYDRO-ÉLECTRICITÉ

Troisième source de production d'électricité mondiale, l’énergie hydroélectrique est amenée à se développer en intégrant la protection des ressources piscicoles et en s’articulant avec d’autres énergies renouvelables ou d’autres systèmes hybrides (par exemple avec l’hydrogène).
"Pays de l'eau, la Creuse bénéficie d'un réseau hydrographique dense" 
Trois retenues (Champsanglard, les Chezelles, l'Age) ont été mis en service dans les années 80. Actuellement, l'électricité ne se stocke pas sauf grace aux STEP. Les 8 millions de m3 d'eau captifs de ces 3 barrages deviennent, ainsi, une réserve d'électricité potentielle utilisable rapidement à la demande, à l'instar des autres constructions hydroélectriques qui produisent 12% de l'énergie totale française.

STEP ou Station de Transfert d'Energie par Pompage

Une station de transfert d’énergie par pompage permet de stocker de l’électricité. C’est la technique la plus ancienne et, à l’heure actuelle, la mieux maîtrisé de stockage de l’électricité.

Située en montagne, une STEP est composée de deux bassins séparés par un dénivelé important, et d’une centrale hydroélectrique associant une turbine et une pompe.

Lorsque la demande d’électricité est basse, le surplus d’énergie disponible est utilisé pour actionner une pompe. La pompe permet de transférer de l’eau du bassin inférieur vers le bassin supérieur.

Lorsque la demande d’électricité est forte, cette énergie peut être restituée grâce à la force gravitationnelle d’un lâcher d’eau : couplée à un alternateur, la turbine permet de produire de l’électricité comme dans une centrale hydroélectrique classique.

Ce système permet donc de gérer la fluctuation de la demande. Lorsque la production d’électricité est supérieure à la consommation (généralement la nuit), les STEP permettent de stocker de l’électricité. Lorsque la production d’électricité est inférieure à la demande, les STEP permettent de restituer l’électricité préalablement stockée.

LA GÉOTHERMIE

La géothermie est l’exploitation de la chaleur stockée dans le sous-sol. L’utilisation des ressources géothermales se décompose en deux grandes familles : la production d’électricité et la production de chaleur. En fonction de la ressource, de la technique utilisée et des besoins, les applications sont multiples. 
Le critère qui sert de guide pour bien cerner la filière est la température. Ainsi, la géothermie est qualifiée de « haute énergie » (plus de 150°C), « moyenne énergie » (90 à 150°C), « basse énergie » (30 à 90°C) et « très basse énergie » (moins de 30°C).
Pour exemple : La Communauté de communes des Sources de la Creuse, (arrondissement d’Aubusson) a fait appel à la société Antea afin d’effectuer une étude de pré-faisabilité d’utilisation des eaux de la nappe phréatique pour une pompe à chaleur. Un test de réponse thermique a été effectué par la société Bio Energies Diffusion. Ce test a permis de mettre en évidence le potentiel important du sous-sol, et par là même l’intérêt de recourir à la géothermie. Ainsi, le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire sont assurés par 26 sondes géothermiques verticales pour un EHPAD de 2 585 m2 (plus les aménagements et parkings) depuis 2012 pour un coût minime de 200 000 €. 

Pile à combustion à hydrogène

Pile à combustion à hydrogène

PILE A COMBUSTION

De vraies recherches aboutissent à une deuxième génération d’énergies renouvelables beaucoup plus performantes et réellement industrielles, tant en performances qu’en coût final et en préservation de l’environnement. Michelin a mis en service la première pile à combustibles industrielle à Karlsruhe depuis une dizaine d'années. Air Liquide développe les partenariats avec les constructeurs automobiles pour des voitures électriques autonomes sans batterie à composant actif. Rolls Royce a mis au point les derniers composants actifs des fuel cells et prévoit une accélération de son développement aux USA dès 2017. Ces nouveaux composants fonctionnent en permanence et ne sont pas intermittents et aléatoires comme l'éolien ou le solaire. On passe enfin à une dimension professionnelle après les manipulations financières et les circuits opaques avec les milieux politiques.
L’énergie performante est à la base de toute économie compétitive. Deux pistes émergent : d’une part la filière hydrogène, née à la Conférence de Kyoto, et dont les développements sur la pile à combustible arrivent enfin sur le marché avec des équipements qui fonctionnent en permanence, contrairement au solaire ou à l’éolien, et valables pour pour le transport, l’habitat et l’énergie. Près de 35 entreprises participent déjà au développement de l’AFHYPAC. Le pôle de compétitivité Tenerrdis, basé à Grenoble, développe 6 filières simultanément avec une grande efficacité. Le projet Energy Observer va démontrer par un tour du monde sans émission de CO2 l’excellence de ces nouvelles technologies de piles à combustible, des éoliennes de deuxième génération à base de turbines, et du stockage de l’énergie.

ENERGIES MARINES

Les Énergies marines regroupent l’énergie marémotrice (mouvement des marées), l’énergie houlomotrice (mouvement des vagues), l’énergie hydrolienne (force des courants marins) et l’énergie thermique (écart de température des fonds et de la surface de la mer). Ces énergies servent à produire de l’électricité.


Energie houlomotrice

Energie houlomotrice

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